Colonie 21235, surnommé la Péninsule aux Mille Lacs, sous un ciel ténébreux
et épais, où l'eau semble dominer le
paysage. Planète mystérieuse et froide, est plongée dans une
obscurité d’encre. Ses lacs, vastes et noirs, miroitent par
endroits sous les faibles lueurs d’une lune étrangère, donnant
l’impression que des milliers d’yeux veillent depuis leurs
profondeurs.
Au bord d’un de ces lacs, dans le poste de surveillance solitaire de la Colonie 21235, abrite le soldat Philippe, alias « Odin ». Perdue sur cette terre étrangère, Philippe, engagé dans les force spécial Dargon a l'âge de vingt ans veille en silence. Blond comme les blés de près d'un mètre quatre-vingt-dix à 32 ans, ce grand gaillard est toujours célibataire. Surnommé par ses camarades « Odin la pucelle » il a gagné ce sobriquet en raison de sa carrure et de son ardeur au combat (et son célibat). Pourtant, ce guerrier redouté cache un secret que ses camarades ignorent : Philippe a une peur panique de la solitude. Et ce soir, il est de garde seul sous le ciel noir et les vents froids dans l'obscurité. Abandonné à sa garde nocturne, entouré de ténèbres, il essaie de s’occuper l’esprit. Heureusement pour lui, cette nuit d’Halloween lui offre un réconfort inattendu : une montagne de friandises, une indulgence rare. Ses camarade a son égard ont laissé des bonbons à profusion dans le poste de garde. Le silence est lourd, chaque petit clapotis du lac résonne comme une menace. Heureusement, pour se distraire, Philippe, bien qu’inquiet, grignote joyeusement une poignée de friandises colorées, tentant de réprimer la peur qui grandit en lui.
« Bon, c’est Halloween après tout, rien d’effrayant à être tout seul, hein ? » marmonne-t-il pour se rassurer. Pourtant, un frisson lui parcourt l'échine, comme si quelque chose, quelque part, guettait dans l'ombre.
Un bruit lointain attire soudain son attention. Il plisse les yeux et scrute le lac, où une brume épaisse et inquiétante se lève, flottant à ras de l’eau. Au loin, il aperçoit des ombres indéfinissables, se mouvant lentement à la surface. Tout d’abord, il s’amuse, son imagination taquinée par les rumeurs : « Ah, je vois, une farce d’Halloween ! Les gars se sont surpassés. Sérieusement, la mise en scène, c’est un peu too much, non ? » Loin d’être nettes, elles semblent floues, mais il devine des silhouette au loin... et des regards braqués dans sa direction. Un sourire nerveux fend son visage.
S'est une blague on se moque de moi se dit Philippe... « arrêtez votre char, sa ne marche pas !» ... « Sérieux on ne me la fait pas a moi... je suis Odin ! » pas de réponse Philippe réplique « Sérieusement les gars, vous vous êtes surpassés pour le costume cette année ! Un peu trop, même, on dirait ! »
Les silhouettes se rapprochent, glissant sur l'eau d’un mouvement inquiétant, leurs yeux brillant dans la nuit comme les flammes d’une fête macabre. Philippe recule, son sourire se fige, une goutte de sueur perle sur son front. Ils sortent des eaux en silence, l’air déterminé, leur peau glissant sous la faible lumière comme des prédateurs affamés.
Mais les ombres s’approchent sans répondre. L’humour de Philippe fond comme les friandises qu’il grignote ; un frisson glacé lui parcourt l’échine. Il distingue maintenant des formes plus nettes : des bras aux articulations étrangement déformées, des corps luisants et suintants, qui émergent des eaux avec lenteur.
Philippe reste un instant interdit, tentant de ravaler sa peur et d’imaginer que tout cela n’est qu’un cauchemar. Mais l’instinct prend le dessus, et sa main attrape son arme tandis qu’il recule, les yeux rivés sur la horde de créatures. En désespoir de cause, il tente de se convaincre qu’il s’agit d’une farce particulièrement macabre.
« Arrêtez les gars, c’est bon ! Sérieusement, on ne me la fait pas à moi, Odin ! » lance-t-il, la voix tremblante. Mais les Kavouri s’avancent toujours, leurs yeux globuleux révélant une intention qui ne laisse place à aucun doute.
Il le sent désormais : ce ne sont pas ses amis déguisés. Ce sont les Kavouri !
Le combat fut âpre entre odin et les kavouri. Odin la bouche pleine de friandise baragouine dans le feux de l'action on ne ne sait quoi. Il n'es plus seul mais comme dit si bien le diction parfois il vaux mieux êtres seul que mal accompagné.
Mais les Kavouri ne perdent pas de temps. Ils lancent l’assaut, fondant sur lui, fendant l’air.
Les poches pleines de friandises et le cœur débordant de fureur, le combat est sauvage. Philippe, entre deux coups de poing et deux griffures, s’empiffre de bonbons pour canaliser sa peur. Les morceaux de sucreries volent alors qu’il tente de repousser les Kavouri, son souffle haletant et son cœur battant à tout rompre.
« Eh, les gars, franchement, arrêtez avec les costumes, vous faites peur à tout le monde ! » hurle-t-il en dépit de l'évidence, tentant désespérément de croire à une mauvaise blague. Mais, dans le fond, il sait bien que tout cela est bien réel.
Le premier Kavouri bondit, et Philippe, malgré la terreur, réagit d’instinct. Il tire, mais les créatures sont nombreuses, et leur peau visqueuse semble absorber les impacts. La bataille qui s’engage est brutale, acharnée. Philippe, entre deux coups, mord dans une friandise pour garder un semblant de sang-froid, ses cris d’agonie et de rage se mêlant au bruit sourd des poignard qui s’abattent sur lui.
Il se débat comme un diable, frappant, mordant, lançant des insultes incohérentes et des répliques qui perdent tout leur mordant face aux assauts. Les Kavouri, implacables, se jettent sur lui avec une voracité effrayante, comme s’ils célébraient leur propre Halloween, festoyant sur ce guerrier humain dans un silence macabre. Philippe s’écroule, dans un dernier souffle, marmonne ironiquement, la bouche pleine de sucreries, « On dit qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné… mais là, je… préfère encore… être… seul. »
Le silence retombe, brisé seulement par les bruits de mâchouillements des Kavouri, qui festoient autour de leur prise du soir. Le guerrier « Odin » a été dévoré en cette nuit d’Halloween, macabre destin Philippe a fini en friande ! Les Kavouri, infatigables, se jettent sur lui, mordant, lacérant, tournant autour de lui comme des charognards.
Au petit matin les colons et ses frères d'arme découvrent les restes épars de Philippe. Sa tête bien en chair rattaché a son corps en squelette encore paré de quelques vêtements en lambeaux. A coté de lui gisait des friandise d'halloween qu’il n’a pas eus le temps de finir.
La colonie 21235 fut perdu en se soir d'halloween. Les Kavouri ont attaqué en masse, et les rares survivants ont fui ou ont disparu dans la nuit. L'attaque laisse des traces funestes : l'ennemie les kavouri se sont fait des trophée avec les écussons brodé de sont uniforme, une attitude macabre et méprisante. Et dans un dernier hommage à la magie de cette nuit d'Halloween Certain ce sont fait des trophée de ces étranges symbole orange en forme de cucurbitacée. Cela les amusa pendant longtemps, la magie d'Halloween opéra se soir là dan la communauté kavouri. Symboles d’une fête qu’ils ne comprennent sans doute pas, mais qu’elles parodient avec une cruauté enfantine. Amusés et fiers de leurs trophées les Kavouri, évacuèrent leur troupe, décorés d’écussons humains et de petites citrouilles orange, exhibant le « grand esprit d’Halloween » à leur manière bien macabre.